Les problèmes physiques et mentaux chez les musiciens : un sujet encore tabou ?


Si le chant (et toute pratique musicale en générale) est avant tout une source de plaisir, il n’en existe pas moins des situations éprouvantes auxquelles sont confrontés les musiciens, en particulier les professionnels qui vivent de cette activité. 

On a évidemment tendance à idéaliser les métiers qui nous font rêver, d’autant plus que l’on constate encore une forme de tabou dans le milieu musical : non seulement l’industrie du « divertissement » se doit justement de divertir, sans montrer le dessous des cartes, mais en plus notre société de l’apparence et de la perfection dopée à l’Instagram se montre parfois réticente à aborder certains sujets. 

Cette attitude est déplorable : d’une part elle marginalise les personnes qui rencontrent ces problèmes, qui alors se croient isolées, n’osent pas en parler, ou nient la situation, d’autre part elle néglige le courage, et donc le mérite, des personnes qui les affrontent pour s’en sortir.

Le but de cet article n’est pas de dramatiser la situation, car beaucoup de musiciens trouvent un équilibre dans leur vie quotidienne. Néanmoins, en cas de problème il faut voir les choses en face pour trouver des solutions. Voyons aujourd’hui quelques situations difficiles rencontrées par les chanteurs / musiciens dont la musique est la principale source de revenus.

 

QUAND L'INSTRUMENT NE SUIT PLUS 

"Juste avant de commencer la répétition, j'ai soudain réalisé que je ne pouvais plus tenir l'archet. Le concert a été annulé". 

Cet article très intéressant de France Musique nous présente le témoignage d’un violoncelliste sur le danger d’un mauvais geste répété de nombreuses fois ; ce danger existe pour tous les instruments, surtout la voix, puisque l’instrument lui-même est organique. 

Si le corps est capable de compenser de mauvaises habitudes pendant un certain temps, les conséquences peuvent être dramatiques lorsque le point de rupture est atteint, parfois du jour au lendemain, comme pour ce violoncelliste dont on peut saluer le témoignage sincère. Il déplore également le fait que lors de ses études, les problèmes des musiciens n’étaient pas abordés, et qu’il fallait même plutôt les cacher !

 

Les chanteurs professionnels sont soumis à une pression vocale intense : entre la mode du toujours plus haut et toujours plus fort, les shows fréquents et longs, les conditions de sonorisation parfois inadéquates, les enregistrements en studio, les interviews à répétition, et le manque de repos, on peut facilement épuiser son capital vocal en quelques années

Certains espèrent qu’un coach vocal aura une solution miracle pour débloquer une situation vocale grave en urgence, ce qui bien sûr est utopique.

Au final, beaucoup passent par la case chirurgie vocale pour compenser les excès (Adele, John Mayer, Elton John, Sam Smith, Meghan Trainor, le chanteur d’Aerosmith, des Who, de Pink Martini, de Kiss…), avec parfois des conséquences irréversibles sur le timbre ou la capacité vocale (ex : Julie Andrews). Et si le chanteur ne modifie pas ses habitudes vocales sur le long terme ou n’allège pas son planning, la source du problème reste présente, et les récidives sont possibles.

 

John Mayer a été opéré pour un granulome vocal en 2011,

mais une récidive l'a obligé à annuler ses concerts en 2012 (crédit photo : CC/BY Eric Chan)

 

UN CERCLE VICIEUX DE FATIGUE VOCALE ET GÉNÉRALE

Beaucoup de chanteurs négligent leur entrainement vocal avec un professeur de chant. Cela peut être à cause d’un rythme de vie effréné, où les impératifs financiers ont priorité et où l’on oublie les conséquences à long terme ; mais cela peut être aussi être lié à des idées reçues telles que le mythe du chanteur-né ("on est fait pour chanter ou pas, les cours sont inutiles", ou sa variante : "les cours de chant vont me faire perdre mon identité").

Si le chanteur gère sa voix de manière aléatoire, elle est moins efficace. Or, quand la voix marche moins bien, le premier réflexe du chanteur est souvent de forcer, ce qui complique encore la situation. 

 

A cause d'un rythme de vie le plus souvent intense, la fatigue devient vite un facteur limitant dans la performance, voire un problème chronique

De manière générale, les musiciens travaillent énormément. Il leur faut à la fois être créatifs, passer des auditions, travailler leurs morceaux, les enregistrer en studio, travailler la scène, progresser et savoir se renouveler, satisfaire leurs engagements, organiser leurs tournées, gérer leur communication etc. 

Beaucoup de musiciens cumulent plusieurs emplois pour gagner leur vie, dont certains n'ont parfois aucun rapport avec la musique ; cela peut être un choix qui contribue à leur équilibre (ne pas dépendre uniquement de la musique), mais pour d'autres c'est une contrainte alimentaire, et dans tous les cas cela peut contribuer à la fatigue chronique.

 

Les périodes de tournées peuvent constituer un challenge épuisant, vu le temps considérable passé dans les transports, l’enchaînement des villes qui en deviennent anonymes, le côté répétitif (trajet, monter et démonter le matériel...), les conditions de nourriture et de logement parfois rudimentaires, et l’absence des proches (quelques exemples de témoignages ici). 

Cette même fatigue rend aussi plus sensible aux infections telles que les rhumes. L’alimentation, souvent de moindre qualité lors des tournées, favorise certains problèmes digestifs comme les reflux gastriques. Rhume et reflux causent des inflammations de la zone ORL, et les cordes vocales en pâtissent. La climatisation, le chauffage et la chaleur sur scène favorisent la déshydratation, qui fragilise aussi les cordes vocales. 

 

DU PHYSIQUE AU PSYCHIQUE, ET INVERSEMENT 

Evidemment, ces problèmes physiques peuvent engendrer beaucoup de stress chez le chanteur, qui non seulement perd parfois les capacités de son instrument, mais en plus ne peut pas honorer ses contrats convenablement. Si la situation perdure, le stress peut devenir une véritable anxiété pathologique.  

Le chant (les arts en général) sont aussi étroitement lié à la capacité émotionnelle du chanteur : elle lui sert pour créer, et pour générer des émotions chez l’auditeur. La capacité émotionnelle est un atout essentiel, mais si elle s’accompagne d’une certaine fragilité (ex : hyper réactivité aux critiques extérieures, autocritique permanente…), cela peut devenir problématique, surtout dans une période difficile (ex : difficultés financières, épuisement, échec commercial d'un album pour lequel l'artiste s'est beaucoup investi...).

Certains tentent de compenser la pression avec un ego hypertrophié, ce qui est rarement épanouissant ; cela peut aussi mener à la dépression ; Robbie Williams, Katy Perry, Kanye West, Lady Gaga sont quelques exemples d'artistes ayant parlé ouvertement de leur problème de dépression.

  

Les problèmes psychologiques ont le plus souvent des conséquences sur le physique (fatigue générale, perte d’appétit, utilisation de médicaments avec des effets secondaires, ou de substances dangereuses pour la santé…), et cette fatigue physique renforce la difficulté à gérer le mental. 

D’autres paramètres peuvent s’additionner : le stress peut augmenter la consommation de tabac chez les fumeurs, ce qui favorise les reflux gastriques, irrite la zone ORL, et diminue la capacité respiratoire ; à nouveau, le stress engendre un nouvel impact sur le physique, ce qui augmente la fatigue et le stress du chanteur, etc. 

  

LES ENJEUX PSYCHOLOGIQUES DANS UNE CARRIÈRE MUSICALE  


 Jacques Brel souffrait d'un trac exacerbé avant de monter sur scène (Crédit photo : CC Joop van Bilsen)

 

Les problèmes peuvent commencer tôt chez les jeunes musiciens : pression de l’entourage, culte de la réussite et du prodige, écoles élitistes favorisant un rapport agressif à la musique…

Une fois dans le milieu du travail, les conditions ne sont pas toujours meilleures : compétition intensive, pression pour satisfaire le public, contrats abusifs, et pour les plus connus, harcèlement par les journalistes et les fans, sont autant de circonstances difficiles.

 

Les chanteurs peu connus ont souvent de la difficulté à rentabiliser leurs travail, tandis que les chanteurs les plus célèbres ont encore plus de pression vis à vis de leur public et ne peuvent annuler un seul show sous risque de pertes colossales. 

On en vient alors à des situations telles qu’un chanteur qui subit des injections d’anti-inflammatoire pour assurer un show, et produit des efforts sur un instrument fragilisé, ou bien un chanteur au bout du rouleau qui se confond en excuses sur les réseaux sociaux lorsqu’un concert est annulé, et doit affronter des « fans » hargneux qui lui répondent que c’est lamentable et qu’il doit faire son job. P!nk en a fait les frais, mais n'est pas la seule !

 

Le trac, ou stress de la scène, peut augmenter avec la réussite du musicien, et devenir un handicap ; Adele a osé afficher son angoisse pathologique de la scène, on peut aussi se rappeler Jacques Brel qui disait vomir de peur avant chaque concert.

Sachant que trouver du travail passe souvent par une disponibilité en toutes circonstances, et sachant que la communication moderne passe souvent par une omniprésence sur les réseaux sociaux, certains aussi ont des difficultés à créer une limite entre sphère privée et sphère publique. Quand un problème se manifeste, le chanteur peut se sentir pris au piège, sans zone de refuge.

Evidemment, l'exposition médiatique peut aussi générer beaucoup de stress, surtout si elle augmente brutalement (ex : émissions telles que The Voice) et retombe aussi vite, ou s'insinue de manière excessive dans la vie privée (ex : chanteurs célèbres). Si beaucoup de musiciens rêvent de célébrité, pour ce qu'elle peut apporter de reconnaissance et de moyens financiers, ils oublient parfois l'envers de la médaille (impossibilité de se déplacer normalement, critiques et mensonges dans les media, manque de sincérité dans les relations, harcèlement et parfois violence des fans, etc).

 

HARCÈLEMENT ET INTOLÉRANCE : LA CERISE SUR LE PUDDING À L'ARSENIC 

Ces problèmes ne sont pas spécifiques au milieu de la musique, mais on les trouve comme partout ailleurs. Je vous invite à lire l’article sur le sujet que j’avais publié il y a quelques temps sur le blog.


QUAND LA DÉTRESSE DEVIENT EXTRÊME  

Comme le dit très justement cet auteur, les articles choc de la presse people sur la dépendance à l’alcool ou aux drogues (ex : Sia, Amy Winehouse), les dépressions, voire les suicides des personnalités connues (les chanteurs des groupes Linkin Park, Prodigy et Soundgarden, ou le DJ Avicii), mettent en lumière ce phénomène de détresse extrême pour un instant, mais n’abordent pas le cas de tous les musiciens moins célèbres qui l’affrontent aussi dans l’ombre. 

L'article estime que les musiciens ont 3 fois plus de chance de souffrir de dépression que la moyenne de la population ; une étude citée par cet autre article parle de 80% de dépressifs. 

 

Outre les problèmes de dépression, certains clichés ont la peau dure, comme celui du rockeur qui carbure sous alcool ou le jazzeux sous substance illicite. Dans cet article aussi émouvant qu'intéressant, des musiciens connus dont le chanteur d'Aerosmith, le guitariste des Eagles, et Ben Harper, parlent de leur chemin de croix entre drogue et alcool et de leur sobriété durement acquise.

On commence à voir l'envers de la situation quand certains confient qu'il s'agissait d'une fuite, ou d'une pratique "pour faire comme tout le monde" mais qu'ils n'ont jamais appréciée ; ou bien que la consommation de ces substances leur permettait de lutter contre une phobie sociale avérée ; ou encore que, si l'alcool a favorisé leur créativité, c'est parce-que la sensation de détente obtenue leur permettait de compenser un déficit de l'attention pathologique (maladie inconnue à l'époque), et d'être capable de terminer une chanson au lieu de toujours la laisser inachevée. Si certains ont apprécié le côté "festif" de la chose au début, tous reconnaissent s'être fait dépasser par les conséquences et avoir énormément souffert.

 

 Sia parle ouvertement de son combat contre l'addiction, l'alcoolisme et la dépression dans les media (crédit photo : ToastyKen CC/BY)

  

DE LA MUSIQUE AU SPORT  

On peut faire un parallèle intéressant entre le milieu de la musique et celui du sport, auquel je m’intéresse depuis longtemps pour les aspects de performance. On trouve beaucoup de problématiques communes chez les musiciens et les sportifs de haut niveau : le risque de blessure, l’anxiété, la dépression, la gestion de l’échec, le besoin de reconnaissance, la difficulté à gérer les critiques, etc.

 

Côté physique, on note une différence d’approche : les sportifs ont des équipes de santé beaucoup plus structurées qui assurent un suivi régulier personnalisé (médecin, masseur, kinésithérapeute…). L’importance de l’hygiène de vie est aussi une routine perçue comme normale pour le sportif (activité physique diversifiée, équilibre alimentaire…).

Le côté festif de la musique peut nous faire oublier que le chanteur est un athlète de la voix qui a besoin lui aussi d’un régime de vie spécifique, ne serait-ce que parce-qu’il se doit vis à vis de son public de donner le meilleur de lui-même.  

Les substances illicites ont aussi leur place dans le sport, mais au delà des écarts "festifs", elles sont davantage utilisées pour repousser les limites de la capacité physique, et masquer la sensation de douleur. Le dopage est connu depuis longtemps dans le sport, mais les dangers sur le moyen / long terme (maladie grave, décès brutaux, malformations des foetus chez les femmes enceintes...) restent encore un sujet délicat que peu de sportifs osent aborder ouvertement (ici un reportage intéressant sur le sujet).

 

Côté mental, aussi bien dans le sport qu'en musique, les problèmes psychologiques ont longtemps été tabous. Le sport s’ouvre petit à petit à cette nouvelle dimension de par son rôle dans la performance, comme pour le baseball aux USA, mais il reste encore bien des efforts à faire sur le sujet, en France entre autres, ainsi que sur le fait d'aborder les problèmes psychologiques dans toute leur amplitude (ex : dépression post-sportive).

Yannick Noah souligne dans cet article les lacunes de la préparation mentale des joueurs de tennis français.

 

Yannick Noah souligne à Cup Davis en 1979 (source : Dijk, Hans van / Anefo / CC BY-SA 3.0 NL)

 

DES TÉMOIGNAGES ET DES SOLUTIONS  

La bonne nouvelle est que, comme les articles cités ici le montrent, les langues se délient pour faire changer la situation. On trouve des témoignages de chanteurs qui s’expriment plus librement sur :

 - leurs problèmes d’addiction à l’alcool ou aux drogues, comme dans l'article vu plus haut.

Quasiment tous ces musiciens ont eu peur de perdre leur charisme et leur créativité s'ils devenaient sobres ; et si pour certains, une chanson à succès a été écrite dans un état second, ils reconnaissent que la sobriété leur a permis d'en écrire d'autres, ou même que leur créativité a pris son ampleur avec leur sobriété.

 

- leurs problèmes mentaux. 

Certains contribuent par exemple à une sensibilisation générale en parlant publiquement de leurs problèmes, parfois en utilisant des journées dédiées (ex : semaine pour la prise de conscience des problèmes mentaux). Que ces troubles aient débuté avant la carrière musicale ou après, le débat public sur le sujet est un grand progrès dans leur reconnaissance, et un premier pas vers leur traitement.

 

- leur routine de travail vocal.

On pense par exemple à Lady Gaga et Stevie Wonder, des chanteurs pourtant hors normes, mais qui n’hésitent pas à remercier publiquement leurs professeurs de chant ; certains chanteurs laissent parfois sur internet un extrait d'un cours, comme Michael Jackson, Madonna, ou ici le chanteur d'Emp!re (les élèves reconnaitront l'exercice !). On peut également citer Céline Dion, qui a évité une chirurgie des cordes vocales à 20 ans grâce à une période de silence prolongée et des cours de chant. 

 

- leur hygiène de vie.

On peut trouver de nombreux exemples sur les habitudes diététiques et sportives des musiciens (comme dans cet article). Pour les artistes jouant beaucoup sur le côté physique des prestations ou utilisant des chorégraphies, cela peut aller jusqu'à des préparations très pointues, comme Madonna avec ses coachs sportifs ; la chanteuse a même créé une mode sur le sujet, et parrainé des salles de fitness.

 

TROUVER SON ÉQUILIBRE, CHOISIR SES PARTENAIRES 

Le mythe du chanteur-né-qui-s’est-construit-tout-seul a fait beaucoup de dégâts, et il serait temps de valoriser le chanteur pour son aptitude au travail en équipe, avec de nombreux autres professionnels. Cela signifie aussi pour le chanteur : prendre les compétences dont il a besoin là où elles sont, et les intégrer dans son quotidien. 

Nous avons tous entendu parler de contrats abusifs qui ont spolié des artistes au profit de leurs producteurs, mais à l’ère de l’auto-production, le problème inverse peut se poser : beaucoup de groupes sont multi-casquettes, et gèrent eux-même la plus grosse partie de leur activité. Un exemple de réussite en ce sens est le travail du groupe français The Inspector Cluzo. L’avantage est de limiter les coûts, de choisir son mode de fonctionnement, et de garder un contrôle quasi-absolu sur sa musique. 

Néanmoins, comme j'avais entendu le célèbre guitariste Steve Vai le souligner dans une interview, le musicien ne doit pas se sentir obligé de tout faire, et se mettre une pression inutile pour des activités pour lesquelles il n’est pas efficace : constituer sa petite équipe sur mesure peut aussi résoudre des situations compliquées ou alléger la quantité de stress au quotidien.

Les chanteurs existent grâce aux auteurs, compositeurs, musiciens, arrangeurs, producteurs, professeurs de chant, coachs vocaux, choristes, tourneurs, roadies, régisseur son, régisseur lumière, chargés de communication, graphistes, vidéastes, coachs sportifs, médecins, nutritionnistes, psychologues… sans parler de l'importance d'un bon comptable et parfois même d'un bon avocat ! Et il n’y a rien de plus normal que de travailler avec les professionnels qui leur permettront d’avoir une vie plus épanouie.

 

P!nk, Lady Gaga, Bjork ou encore Matthew Bellamy s'affichent parfois dans les medias avec leurs coachs vocaux. (crédit photo : CC /BY Steve Collis from Melbourne, Australia)

 

EN CONCLUSION

Si malheureusement un jour, vous vous retrouvez à devoir gérer une situation physique ou mentale difficile :

- non, vous n’êtes pas le seul ; il n'y a rien de honteux à cela et vous n’êtes pas un loser.

- ne vous isolez pas, parlez-en à vos proches, ainsi qu'à des professionnels dont c’est le métier. Des solutions existent, vous n’êtes pas obligé de rester dans cette situation.

- réfléchissez à votre entourage : il faut savoir faire confiance aux personnes qui sont meilleures que vous dans un domaine, mais aussi savoir se séparer des personnes qui créent ou renforcent les problèmes. 

- partagez votre expérience avec les autres, et ne laissez pas les apparences dicter votre conduite. Je partage souvent mon vécu avec mes élèves afin d’avoir une communauté musicale plus humaine et plus unie.

A vous de passer le relai !


Précision Crédis photos Jacques_Brel : Creative Commons Joop van Bilsen, Nationaal Archief, Den Haag, Rijksfotoarchief: Fotocollectie Algemeen Nederlands Fotopersbureau (ANEFO), 1945-1989 - negatiefstroken zwart/wit, nummer toegang 2.24.01.05, bestanddeelnummer 914-8398 / CC0


 

Les problèmes physiques et mentaux chez les musiciens : un sujet encore tabou ?
Diane Douet 31 mars 2019
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Ma cover de "I put a spell"